Avec les examinateurs du permis de conduire, aucune agression n’est permise.
Les auteurs de menaces, violences, voies de fait, injures, diffamations ou outrages à l’encontre des examinateurs du permis de conduire chargés d’une mission
- 7 500 euros d’amende en application de l’article 433-5 du code pénal.
En cas de paroles, gestes ou menaces adressés à l’encontre d’un examinateur du permis de conduire dans l’exercice ou à l’occasion de sa mission et de nature à porter atteinte à sa dignité ou au respect dû à la fonction.
Si ces faits sont commis en réunion, la sanction est de 6 mois d’emprisonnement et 7 500 euros d’amende.
- 3 ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende en application de l’article 222-13 4° bis du code pénal.
En cas de violence ayant entraîné une interruption temporaire de travail. En cas d’usage ou menace d’une arme ou commis par plusieurs personnes : 5 ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende.
7 ans d'emprisonnement et 100 000 euros d'amende si ces deux situations sont réunies.
- 5 ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende en application de l’article 222-12 4° bis du code pénal.
En cas de violences ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à huit jours,
Si avec usage ou menace d’une arme ou commis par plusieurs personnes : 7 ans d'emprisonnement et 100 000 euros d'amende.
10 ans d'emprisonnement et 150 000 euros d'amende si ces deux situations sont réunies
Dans tous ces cas, le candidat au permis de conduire encourt en outre 3 ans d’interdiction de se présenter à l’examen en application des articles L. 211-1 et L. 221-5 du code de la routede service publique, sont passibles de sanctions pénales.
En France, il est interdit de conduire avec une alcoolémie supérieure à 0,5 g d’alcool par litre de sang (0,2 g/l pour les permis probatoires).
L'alcoolémie est le taux d'alcool présent dans le sang. Elle se mesure en grammes par litre de sang (analyse de sang) ou en milligrammes par litres d'air expiré (éthylotest, éthylomètre).
Le taux d’alcool limite autorisé est de 0, 5 g d’alcool par litre de sang soit 0,25 mg d’alcool par litre d’air expiré.
Quelle que soit la boisson alcoolisée, un « verre » représente à peu près la même quantité d’alcool*.
25 cl de bière à 5°, 12,5 cl de vin de 10° à 12°, 3 cl d’alcool distillé à 40° (whisky, anisette, gin) contiennent environ 10 g d’alcool pur.
Chaque verre consommé fait monter le taux d’alcool de 0,20 g à 0,25 g en moyenne. Ce taux peut augmenter en fonction de l’état de santé, le degré de fatigue, ou de stress, le tabagisme ou simplement les caractéristiques physiques de la personne : pour les plus minces, les femmes ou les personnes âgées, chaque verre peut représenter un taux d’alcoolémie de 0,30 g.
* Contenances correspondant aux doses normalisées dans les débits de boissons.
Désormais, le taux d’alcool autorisé est 0,2 g/l pour tous les permis probatoires. La réglementation s’applique à tous les jeunes conducteurs pendant :
0.2 g/l, c'est zéro verre d'alcool car dès le 1er verre, ce seuil peut être dépassé.
Les jeunes conducteurs contrôlés avec un taux d’alcoolémie supérieur ou égal à 0,2 g/l encourent :
Les accidents de la route sont
la 1ère cause de mortalité et de handicap des 18-25 ans et dans un 1/4
de ces accidents, une alcoolémie excessive en est la cause.
Un conducteur novice a 4 fois plus de risques d’être impliqué dans un accident mortel.
Les conducteurs novices sont impliqués dans 24% des accidents mortels.
Et en Europe ?
21 pays européens sont déjà adopté une alcoolémie légale inférieure à 0.5 g/l, soit pour leurs conducteurs novices, soit pour tous.
Si on prend l’exemple de l’Allemagne*, dès la première année de l’adoption de cette mesure la mortalité routière a diminuée de 17% chez les 18-21 ans.
* Source : BAST - Institut de recherche allemand pour la sécurité routière
En cas de comparution devant le tribunal -sur décision du Procureur de la République ou de contestation de l’amende forfaitaire- possibilité de suspension du permis de conduire.
Une consommation de stupéfiants, associée à un taux d’alcool prohibé, est passible de 3 ans d’emprisonnement, de 9 000 euros d’amende, d'un retrait de 6 points, d'une suspension ou annulation de 3 ans du permis de conduire et d'une immobilisation ou confiscation du véhicule.
Un accident provoqué sous l’emprise de l’alcool et entraînant des blessures graves est passible de 5 ans d'emprisonnement, d’une amende de 75 000 euros, d'un retrait de 6 points, d'une suspension ou annulation de plein droit de 10 ans du permis de conduire (sans sursis ni "permis blanc") et d'une immobilisation ou confiscation du véhicule.
L’auteur d’un accident sous l'emprise de l'alcool ayant provoqué le décès d’un tiers est passible d’une peine de 7 ans de prison, d'une amende de 100 000 euros, d'un retrait de 6 points et d'une annulation de plein droit de 10 ans du permis de conduire.
Chaque discothèque et bar de nuit met à disposition de sa clientèle, à compter du 1er décembre 2011, des éthylotests chimiques ou électroniques. Le choix du type de dispositif retenu est laissé à l’appréciation du responsable de l’établissement.
Mise en place à la suite d’une large concertation avec les principaux acteurs du monde de la nuit, cette disposition traduit l’engagement fort de cette profession pour instituer une consommation d’alcool responsable.
Cette mesure permet à chaque consommateur, qui s’apprête à quitter l’établissement, de vérifier qu’il ne dépasse pas le seuil d’alcoolémie autorisé, au-delà duquel il est dangereux et interdit de prendre le volant. Cette possibilité d’autocontrôle, qui vise à diminuer les conduites en état d’ivresse, sera signalée par une affichette « Soufflez, vous saurez » placée à proximité de la sortie de l’établissement.
Depuis le 1er janvier 2010, tout autocar nouvellement immatriculé et pouvant servir au transport en commun d’enfants doit obligatoirement être équipé d’un éthylotest anti-démarrage (EAD).
Installé dans le poste de conduite, il est relié au système de démarrage du moteur. Avant de démarrer, le conducteur souffle dans l’appareil. Lorsque le taux est inférieur au taux programmé dans l’appareil, le véhicule peut démarrer. Dans le cas contraire, le véhicule est bloqué.
À compter du 1er septembre 2015, l’ensemble du parc d’autocars devra en être équipé